KINÉSIOLOGIE

La Kinésiologie a été inventée dans les années 1960 aux Etats-Unis par le Dr Goodheart. En soignant ses patients, ce chiropracteur s’aperçoit que le manque de tonicité d’un muscle est souvent lié à un organe malade :

  • 1960, le Dr GOODHEARD découvre que chaque muscle est en relation avec un organe et un méridien d’acupuncture.
  • 1973, le Dr THIE publie un livre : «TOUCH FOR HEALTH» (traduit en 25 langues) dans lequel il établit les relations entre muscles, méridiens et points réflexes (lymphatiques et vasculaires).

Peu à peu se développe l’idée d’une interrelation entre les différents systèmes : structurel, lymphatique, neurologique, énergétique, psychologique et biochimique.

  • Années 1970, Daniel WHITESITE et Gordon STOCKES démontrent que de nombreux problèmes physiques ont une origine émotionnelle. Ils formulent le « concept 3 en 1 ».
  • Années 1980, plusieurs branches de la kinésiologie se développent, dont « L’Édukinésiologie » créée par Paul DENNISON qui utilise le mouvement pour coordonner et synchroniser les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse.

La multiplicité et la précision de ces applications justifient que l’on parle de kinésiologies spécialisées.

Cependant, elles présentent toutes des points communs :

  • L’utilisation du test musculaire (bio-feedback).
  • La participation active du consultant à son mieux-être pendant et après la consultation.
  • La prise de distance de ce dernier avec ses émotions, auxquelles il s’était jusqu’à présent identifié.
En définitive, la kinésiologie travaille sur un équilibre global d’un individu ou d’un animal afin d’apporter un mieux-être physique en libérant  le corps et l’esprit des stress préjudiciables. Elle fait appel à la mémoire du corps et établit avec lui un dialogue direct afin d’identifier les déséquilibres en rapport avec l’objectif du demandeur.

HYPNOSE ERICKSONIENNE

Milton Hyland Erickson (1901-1980),  est le père fondateur de l’hypnose ericksonienne. 

  • En 1923 Erikson entre à l’université où il s’intéresse à la psychologie. Il étudie l’hypnose classique avec le docteur Clark Hull, mais les résultats ne sont pas satisfaisants, car Erikson estime que le système n’est pas adapté. Il décide alors de créer sa propre méthode qui sera plus intuitive que classique.
  • Entre 1932 et 1949, Erikson publie de nombreux articles et livres sur l’hypnose. Il participe à de nombreux séminaires et colloques pour présenter les résultats de ses travaux. Il ouvre en partenariat un cabinet privé entièrement consacré à l’hypnose.
  • En 1973 Jay Haley publie Un thérapeute hors du commun : Milton H. Erickson, livre qui rendra célèbre Erickson.
    La même année il rencontre Richard Bandler et John Grinder les fondateurs de la PNL et discute avec eux de l’hypnose et des différentes thérapies.
  • À sa mort en 1980 Erikson laisse de nombreux travaux et recherches non achevés, mais d’une grande valeur. Ses amis et étudiants Jay Haley, Ernest Rossi, Jeffrey Zeig et ceux qui suivront le courant par la suite travailleront pour définir toutes les techniques de l’hypnose ericksonienne telle que nous connaissons aujourd’hui.

Pour Milton Erickson (1980), l’Hypnose est :

« Un état de conscience dans lequel vous présentez à votre sujet une communication, avec une compréhension et des idées, pour lui permettre d’utiliser cette compréhension et ces idées à l’intérieur de son propre répertoire d’apprentissages. »

PNL

L’histoire de la PNL, ou Programmation Neuro-Linguistique, commence dans les années 70, avec le travail de Richard Bandler et John Grinder. Ces deux psychologues se sont rencontrés à l’université de Santa Cruz, en Californie. Bandler, qui était également mathématicien et informaticien, était en formation pour obtenir son doctorat de psychologie, et Grinder était professeur de linguistique.

  • 1976 : ils étudient les procédés de Milton Erickson (psychiatre), Virginia Satir (thérapeute familiale) et Fritz Perls (psychothérapeute), trois grands thérapeutes de renommée internationale. Ils repèrent, décrivent et décryptent les techniques des thérapeutes ayant fonctionné, puis en font un modèle utilisable par tous
  • Peu de temps après, ils publient ensemble deux volumes de « Structure Of Magic », qui présentent un processus permettant de déterminer comment une personne se représente le monde. Cette technique de linguistique, appelée le méta-modèle, accède à la structure profonde de la personne. Elle est grandement basée sur les travaux de John Grinder sur la grammaire transformationnelle. Au départ, les modélisations sont donc basées sur la linguistique, mais très vite,  d’autres outils font leur apparition.

Le terme « programmation » correspond aux différents programmes mentaux, conscients et inconscients. La « neuro-linguistique » associe d’une part le cerveau, le système nerveux et d’autre part le langage, verbal et non verbal. La PNL cherche à relier la perception sensorielle et l’état interne d’une personne à l’approche linguistique.

Richard Bandler définit la PNL comme étant : « une éducation du cerveau, une sorte de mode d’emploi ».

La PNL  s’intéresse avant tout au fonctionnement d’un processus, au « comment », contrairement à d’autres disciplines qui se concentrent sur le contenu, le « pourquoi » et sont explicatives. Elle se base d’abord sur l’expérience de la personne et considère que l’échec n’existe pas, qu’il n’y a que du « retour d’expérience » : l’échec lors d’une situation permet d’avoir de l’expérience, et l’expérience permettra de mieux réagir la prochaine fois que la situation se présentera. C’est le principe du feed-back.

La PNL permet d’améliorer la façon de communiquer d’une personne avec les autres et lui permet de mieux se connaître et de s’affirmer.